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P-26: Des ombres qui SUBSISTENT

Daté de 1991, le rapport sur l’organisation secrète a été rendu public mercredi, après avoir été caviardé. La Suisse n’a pas frayé avec l’OTAN pendant la guerre froide, conclut-il. Pourtant, certains en doutent encore

Le rapport sur l’organisation secrète P-26 (qui prenait ses quartiers dans un bunker de la région de Gstaad) a été publié mercredi, passablement caviardé. © Keystone-archives
Le rapport sur l’organisation secrète P-26 (qui prenait ses quartiers dans un bunker de la région de Gstaad) a été publié mercredi, passablement caviardé. © Keystone-archives
«Au Tessin, nous avons exercé le parachutage de nuit de matériel à partir d'un avion» Bernard Clément
«Au Tessin, nous avons exercé le parachutage de nuit de matériel à partir d'un avion» Bernard Clément

Philippe BOEGLIN ET SANDRINE hOCHSTRASSER

Publié le 27.04.2018

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Anticommunisme »   «Enfin!», ont dû se dire certains. Après… 27 ans d’attente, le Conseil fédéral s’est résolu à publier mercredi le rapport sur l’organisation secrète suisse P-26, remis en 1991 par le juge d’instruction neuchâtelois Pierre Cornu. Née durant la guerre froide, cette structure de quelque 400 membres se tenait prête à résister à une éventuelle invasion communiste. La P-26 collaborait régulièrement avec son homologue du Royaume-Uni, pilier de l’OTAN, l’alliance militaire occidentale. De quoi soulever des questions sur la neutralité de la Confédération… et nourrir l’intérêt pour l’enquête administrative du juge Cornu.

Le texte du magistrat neuchâtelois, en ligne depuis mercredi, ne révèle pas de surprise: i

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