Parler épicène ou pas: les juges trancheront
Ariane Gigon
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Outre-Sarine
Zürich » Démocratie en danger? Certains (et surtout «certaines») pensent que la démocratie n’est pas réalisée si la moitié des citoyens, les femmes en l’occurrence, n’est pas ou est mal représentée. Mais pour certains (et beaucoup moins de «certaines») autres, imposer la présence du féminin dans le langage ne représente rien de moins qu’une atteinte à la démocratie, voire «un début de totalitarisme». C’est en tout cas l’avis de la Zurichoise Susanne Brunner, qui récolte de l’argent pour mener son combat contre l’obligation de langage épicène.
L’indignation de la députée de l’Union démocratique du centre (UDC) au législatif de la ville de Zurich date de juin (voir La Liberté du 29.6.2019): son projet d’