«Pas Barcelone, mais…»
Lucerne n’a pas encore trouvé la solution pour les cars de touristes, dont la manne reste indispensable
ariane gigon, Lucerne
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Tourisme » Mois d’octobre, début d’après-midi, soleil et ciel bleu à Lucerne. «A cette heure-ci, vous ne pouvez plus monter au Pilatus, assure cette passante. Les touristes ont déjà envahi les chemins et les restaurants.» Rencontrée non loin du fameux monument au lion, cette Lucernoise compte parmi les habitants pour qui le succès de leur ville n’a pas que des avantages.
Ce jour-là, de nombreuses places de parking pour cars de touristes sont pourtant encore inoccupées sur la Löwenplatz («place du Lion»). «Cela va beaucoup mieux depuis que la ville a placé des employés qui guident les cars», poursuit l’interlocutrice. Depuis 2015 en effet, les cars doivent débarquer leurs occupants à un endroit et les récupérer à un autre. Avant cela, ils cherchaient à se parquer près d&rsquo