Prescription plus fine
Les cercles de qualité optimisent le choix des médicaments, mais se heurtent aux barrières cantonales
Christiane Imsand
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Santé » «Les médecins avaient peur de se dévoiler, ils ne voulaient pas que leurs collègues sachent ce qu’ils prescrivaient. Les premières séances étaient tendues», raconte Michel Buchmann. Ce pharmacien de Romont, aujourd’hui retraité, est l’un des pionniers des cercles de qualité qui se sont implantés en Suisse romande il y a vingt ans. Depuis lors, la parole s’est libérée. Il existe actuellement quelque 70 cercles composés d’un ou deux pharmaciens et de cinq à quinze médecins.
Les participants prennent le temps de confronter leur pratique médicale afin d’améliorer leurs prescriptions. La qualité du traitement y gagne, son coût également, mais le développement du modèle se heurte notamment au fonctionnement fédéraliste du système de sa