La Liberté

Président accusé

Publié le 29.05.2020

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Religion » Une démission dans l’Exécutif de l’Eglise évangélique réformée révèle l’existence d’une plainte.

La démission suspecte de Sabine Brändlin, l’un des sept membres de l’Exécutif de l’Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS), révèle l’existence d’une plainte traitée au sein du Conseil et dirigée contre son président Gottfried Locher. Ce dernier, déjà largement critiqué pour des propos sexistes et déplacés par le passé, a démissionné le 27 mai 2020.

Alors que le communiqué de presse de l’institution ne mentionnait même pas le nom du membre démissionnaire, la pasteure avait quant à elle invoqué «des raisons privées» ainsi que des «divergences insurmontables».

Le sujet de ces désaccords est en effet aujourd’hui connu et celui-ci a directement trait à un dossier délicat traité actuellement au sein de l’exécutif. «Nous savons qu’une plainte a été déposée au Conseil de l’Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS), et que celle-ci concerne le domaine des «violations des frontières», confirme la pasteure zurichoise Rita Famos, au nom des douze théologiens signataires d’une lettre ouverte adressée à l’Exécutif de l’EERS, réclamant l’ouverture d’une enquête indépendante.

Le terme choisi fait référence à la nouvelle stratégie de prévention développée au sein de l’EERS dans le domaine de «la violation des limites et abus sexuels». De plus, selon les révélations du Tages-Anzeiger du 19 mai, la personne accusée d’avoir eu un comportement déplacé ne serait autre que le président de l’Eglise évangélique réformée de Suisse, Gottfried Locher. «Des accusations sont lancées au sein de l’Eglise selon lesquelles celui-ci aurait outrepassé les limites dans le cadre d’une relation professionnelle.» Protestinfo/Cath.ch

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