Procès Ramadan: Il nie en bloc et se dit victime de harcèlement
Jugé pour viol à Genève, l’islamologue rejette les accusations et se pose en «victime de harcèlement»
Louis Viladent
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Justice » Lundi matin, dans une salle archicomble du Palais de justice genevois, s’est ouvert le procès qui oppose l’islamologue Tariq Ramadan à celle que les médias ont surnommée «Brigitte», depuis qu’elle a porté plainte contre l’homme en 2018. La femme accuse le conférencier de l’avoir violée lors d’une nuit d’octobre 2008, dans une chambre d’hôtel de la rue de Lausanne à Genève.
Tribun notoire, Tariq Ramadan a longuement pris la parole pour nier les faits qui lui sont reprochés. Il a notamment indiqué qu’il ne connaissait pas la femme en question avant qu’elle ne prenne contact avec lui par messagerie instantanée. «Elle prétendait m’avoir rencontré à une séance de dédicaces, qui n’a même pas eu lieu», a-t-il affirmé au premier procu