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Quand les Italiens tannent Bruxelles

L’ONG suisse Public Eye dénonce des pressions sur une enquête concernant les ouvriers des tanneries

Des œuvres d’entraide pointent le doigt sur les conditions de travail précaires dans l’industrie de la tannerie en Italie. © Timo Kollbrunner/Public Eye
Des œuvres d’entraide pointent le doigt sur les conditions de travail précaires dans l’industrie de la tannerie en Italie. © Timo Kollbrunner/Public Eye

Pierre-André Sieber

Publié le 21.04.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Filière du cuir » En acceptant de financer «Change your shoes», un vaste projet d’enquêtes mené par une coalition d’organisations non gouvernementales (ONG) sur les filières mondiales du cuir et de la chaussure, elle ne s’attendait pas à une telle affaire. Elle, c’est la direction générale de la collaboration internationale et du développement de la Commission européenne (DG Devco) installée à Bruxelles. A la suite de révélations sur les conditions de travail en Italie, elle a dû faire face au courroux de l’UNIC, l’organisation faîtière des tanneries de la Péninsule. C’est ce que révèle l’ONG suisse Public Eye.

Tout commence en Toscane, l’une des trois plus grandes régions dévolues à l’art de la tannerie en Italie. Avec son équipe, Francesco

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