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Redéfinir le viol

Les voix réclamant que toute relation sexuelle non consentie soit considérée comme un viol se multiplient

Silvia Ingolfsdottir Åkermark: «Je n’ai jamais entendu une femme dire ne pas savoir où sont les limites ou ce qu’elle peut faire ou pas.» © Alain Wicht
Silvia Ingolfsdottir Åkermark: «Je n’ai jamais entendu une femme dire ne pas savoir où sont les limites ou ce qu’elle peut faire ou pas.» © Alain Wicht

Ariane Gigon

Publié le 21.06.2019

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Agressions sexuelles » «Il faudra bientôt passer un contrat écrit avant de faire l’amour!» Ce genre de critiques fusent, parfois, lorsqu’il est question de définir le viol comme résultat d’une absence de consentement. Car en Suisse, pour l’heure, il faut qu’il y ait violence ou contrainte pour que le délit existe. Résultat: nombre d’agressions ne débouchent pas sur une condamnation. Des professeurs de droit pénal et des parlementaires demandent une nouvelle définition.

Début juin, la Grèce est devenue le neuvième pays européen à inscrire dans son droit pénal que des relations sexuelles sans consentement équivalaient à un viol. Outre la Belgique et le Royaume-Uni, qui connaissent cette définition depuis plus de dix ans, l’Allemagne, l’Autriche, Chypre, l’Irlande, l’Islande

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