La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Règles de tri critiquées

Les handicapés se plaignent de subir des normes discriminantes face aux soins si les hôpitaux sont pleins

Selon les nouvelles règles de l’Académie suisse des sciences médicales, une personne âgée en chaise roulante suite à un cancer pourrait ne pas être accueillie en cas de surcharge hospitalière, affirme Inclusion-Handicap. © Keystone/photo prétexte
Selon les nouvelles règles de l’Académie suisse des sciences médicales, une personne âgée en chaise roulante suite à un cancer pourrait ne pas être accueillie en cas de surcharge hospitalière, affirme Inclusion-Handicap. © Keystone/photo prétexte
Samia Hurst, professeure à l’Université de Genève
Samia Hurst, professeure à l’Université de Genève

Ariane Gigon

Publié le 11.11.2020

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Soins » Depuis que les hôpitaux se remplissent de malades du Covid-19, une question est dans tous les esprits: quelles sont les règles de triage entre patients qu’il faudra appliquer s’il n’y a plus de place en soins intensifs? Ces directives viennent d’être révisées. Or, ont dénoncé les associations de handicapés hier, elles contiennent, selon elles, des dispositions discriminantes pour les personnes de plus de 65 ans ayant besoin d’une aide extérieure. Une chaise roulante, par exemple. L’Académie suisse des sciences médicales (ASSM), qui établit ces directives, se dit prête à préciser certains passages.

Hier, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a communiqué un «prudent optimisme» sur la situation épidémiologique actuelle, tout en précisant qu’il &e

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11