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Résidences fictives dénoncées

Publié le 22.03.2019

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Tessin » Une commission d’enquête parlementaire est exigée dans le cadre de l’affaire Kering-Gucci.

Le député tessinois Matteo Pronzini a demandé au Grand Conseil d’instituer une commission pour enquêter sur les résidences fictives des managers du groupe français Kering, accusé d’évasion fiscale. Il a aussi déposé plainte auprès du Ministère public de Lugano.

«Les autorités n’ont jamais réagi face au scandale soulevé par la presse qui a révélé le système d’évasion fiscale de Kering», qui contrôle notamment la maison de mode italienne Gucci, a déclaré hier devant la presse à Bellinzone Giuseppe Sergi, un responsable du Mouvement pour le socialisme (MPS), parti dont est membre le député Matteo Pronzini.

«Nous voulons maintenant que les autorités prennent position notamment en ce qui concerne la résidence fictive» de l’ancien CEO de Gucci, Patrizio Di Marco, a-t-il dit.

Selon les documents obtenus par le MPS, Patrizio Di Marco aurait notamment obtenu le statut de «globaliste» au Tessin, soit des allégements fiscaux considérables.

«Il était au bénéfice d’un permis B et avait loué un appartement à Paradiso, commune voisine de Lugano, où il n’a jamais mis les pieds, sa famille habitant à Rome dans une résidence de 44 pièces», a expliqué Matteo Pronzini, député MPS au Grand Conseil. ATS

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