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Retraité, mais salarié

La précarité des seniors pousse certains d’entre eux à continuer à travailler au-delà de l’âge AVS

Selon François Dubois, directeur de Pro Senectute Neuchâtel, environ un retraité sur cinq vit dans la précarité. © Charly Rappo
Selon François Dubois, directeur de Pro Senectute Neuchâtel, environ un retraité sur cinq vit dans la précarité. © Charly Rappo

Sevan Pearson

Publié le 19.08.2019

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Emploi » «Si je le pouvais, j’arrêterais de travailler.» Nombreux sont ceux qui s’expriment ainsi. Pourtant, là, il s’agit des paroles d’une jeune retraitée romande de 64 ans. Bernadette* a œuvré dans la restauration et continue à le faire. «Mon AVS et mon 2e pilier très modeste ne me suffisent pas pour joindre les deux bouts.» Conséquence: elle est appelée régulièrement par son employeur pour effectuer de 20 à 40 heures de travail par mois.

Tout comme Bernadette, les retraités sont toujours plus nombreux à travailler. Certains le font par choix, d’autres par nécessité. Parfois, les deux aspects se combinent. C’est le cas d’Anne* qui a besoin de son poste de livreuse à domicile pour Pro Senectute. Cette Romande de 69 ans est salariée pour environ 35 heures par mois. «J&rsqu

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