Sauver des vies est une priorité
Le Conseil fédéral veut faciliter le don d’organes grâce au modèle du consentement présumé
Christiane Imsand
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Transplantations » Malgré d’innombrables campagnes de sensibilisation, la Suisse reste toujours à la traîne en matière de don d’organes. Après un décès, lorsque l’équipe médicale s’enquiert de la possibilité de prélever un organe auprès des proches, le taux de refus est de 60%. «C’est deux fois plus que la moyenne des pays européens», a déploré hier le chef du Département de l’intérieur, Alain Berset.
Cette situation a un prix élevé en termes de vies humaines. L’an dernier, 68 personnes en liste d’attente sont décédées avant d’avoir pu être opérées. Pour le Conseil fédéral, la solution réside dans l’introduction du consentement présumé, mais sous une forme qui tient compte de l’avis des