Swiss réduit sa voilure
Le personnel de Swiss renonce à une partie de son salaire pour aider la compagnie. La filiale de Lufthansa se dit solide, mais n’exclut pas de devoir clouer tous ses avions au sol. L’aide de l’Etat est également demandée
Ariane Gigon, Zurich
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Aviation » «Nous survivrons: Swiss est une compagnie forte dans un pays fort.» Le patron de Swiss, Thomas Klühr, a dit ce jeudi sa conviction de maintenir la tête hors de l’eau au moment où seuls 10 à 20% des vols sont encore opérés. Une immobilisation totale n’est pas exclue. Tout le personnel a accepté de se serrer la ceinture pour assurer les liquidités. Une aide étatique est en discussion.
Tandis que la maison mère Lufthansa indiquait ce jeudi être revenue à un plan de vol tel qu’elle l’avait connu en 1955, la filiale Swiss vole encore avec 10 de ses 31 avions long-courriers et 20 de ses 57 appareils court et moyen-courriers, a indiqué Thomas Klühr lors d’une vidéo-conférence de presse. «Nous pouvons présenter de bons résultats pour l’année 2019, mais j’ai autre chose en tê