«Tant pis si on me trouve ennuyeuse!»
Viola Amherd se définit comme centriste et n’est pas prête à changer d’opinion dans le but d’être élue
Stéphanie Germanier (Le Nouvelliste) et Philippe Castella
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Conseil fédéral » Depuis le jour de la démission de Doris Leuthard, la Valaisanne Viola Amherd est en tête de la course des candidats à sa succession. Mais aujourd’hui, elle va devoir franchir une étape décisive avec la désignation par le groupe parlementaire PDC de son ticket. Avant cette échéance capitale, elle nous a confié ses ambitions et sa vision de la politique. Interview.
Vous avez obtenu 16 voix lors d’une élection au Conseil fédéral en 2015 sans être candidate. A ce moment-là, vous êtes-vous déjà dit, pourquoi pas?
Viola Amherd: Non, pas du tout, c’était inattendu. Ça m’avait beaucoup étonnée et bien sûr fait plaisir. Je me dis aujourd’hui qu’au moins 16 personnes pensent que je peux devenir conseillère féd&e