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Temps mort pour l’agroscope

Centraliser la station fédérale de recherche agronomique dans le canton de Fribourg exige une stratégie fine pour ne pas braquer les cantons. Une commission du Conseil national veut geler le processus

Temps mort pour l’agroscope
Temps mort pour l’agroscope
«Nous devons passer outre les intérêts régionaux» Johann Schneider-Ammann
«Nous devons passer outre les intérêts régionaux» Johann Schneider-Ammann

Pierre-André Sieber

Publié le 02.05.2018

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Agriculture »   Mauvaise information. Manque de coordination. Absence de stratégie. Concentrer les activités d’Agroscope à Posieux (FR) dans le but d’économiser 20% du budget qui avoisine 190 mio de francs par an expose aux critiques. Le projet de re­structuration imaginé par le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) a fait sursauter les cantons et les milieux concernés qui voient d’un mauvais œil la centralisation sur le site fribourgeois de la recherche agricole fédérale et la transformation en satellites d’une dizaine d’antennes réparties sur 8 cantons employant au total plus de 1000 personnes.

Il n’en fallait pas tant pour que les relais politiques retentissent sous la Coupole fédérale. La Commission d’économie et des redevances (CER) du Conseil nat

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