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Toujours plus de décès sous sédation

Selon le Fonds national, les besoins des mourants ne sont pas encore suffisamment pris en compte

Samia Hurst, professeure d’éthique médicale à l’Université de Genève. © DR
Samia Hurst, professeure d’éthique médicale à l’Université de Genève. © DR

Christiane Imsand

Publié le 22.11.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Recherche »  On parle beaucoup d’assistance au suicide, mais cette façon de mourir, pour médiatisée qu’elle soit, ne concerne que 1 à 2% des décès en Suisse. La plupart des personnes en fin de vie meurent à l’hôpital ou en EMS et il y a encore beaucoup à faire pour répondre à leurs besoins. Par exemple en développant les soins palliatifs, mais pas seulement. Selon le programme de recherche du Fonds national sur la fin de vie (PNR 67), dont les résultats ont été dévoilés hier, environ un quart des décisions de fin de vie sont prises sans discussion avec les patients ou leurs proches.

Il faut entendre par là les décisions de renoncer à tout acharnement thérapeutique et de se contenter de soulager les souffrances du mourant, voire de recourir à la sédation profonde jusqu&rs

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