La Liberté

Ueli Maurer fait l’éloge des valeurs suisses

Publié le 23.01.2019

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Davos » Le président de la Confédération a ouvert hier le Forum économique mondial.

Le président de la Confédération Ueli Maurer a ouvert hier le Forum de Davos en faisant l’éloge des grandes valeurs «suisses». La liberté, la responsabilité et la démocratie directe doivent contribuer à construire un meilleur avenir.

Les Suisses rejettent les diktats. Le mot le plus présent dans la Constitution fédérale est le mot «liberté», mais la liberté est avant tout un devoir, a souligné Ueli Maurer dans son discours devant le Forum économique mondial (WEF). «Nous sommes libres d’accepter des responsabilités pour nous et pour les autres», a-t-il expliqué.

Le chef du Département fédéral des finances (DFF) a cité comme exemple le rejet il y a quelques années d’une initiative populaire réclamant une semaine de vacances supplémentaires. Selon lui, une semaine de vacances de plus ne constitue pas la bonne réponse aux nouveaux défis de la vie du travail. Il faut plutôt «performer et s’adapter», a-t-il souligné.

Ueli Maurer en a profité au passage pour rendre hommage à Klaus Schwab, le fondateur du WEF, qui a réussi à «concrétiser sa vision» et a créé «un réseau unique» dans la station helvétique.

Pour sa part, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a fait un parallèle devant le Forum économique mondial de Davos entre l’élection d’Emmanuel Macron en France et la montée des populismes ailleurs dans le monde. Il a salué des «chamboulements» jugés «positifs».

«Nous vivons une époque intéressante», a lancé le secrétaire d’Etat par vidéoconférence depuis Washington, n’ayant pas pu se rendre dans la station de ski grisonne en raison du shutdown qui paralyse une partie des administrations fédérales des Etats-Unis. «Au cours des dernières années, à travers le monde, les électeurs ont renvoyé chez elles des politiques et des alliances politiques qui selon eux ne représentaient pas leurs intérêts», a-t-il ajouté.

Jair Bolsonaro a, lui, assuré que «la gauche ne s’imposerait pas» en Amérique latine. Le président brésilien a refusé que la région devienne «bolivarienne», dans un discours devant l’élite mondiale. ATS/AFP

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