Un délit difficile à voir
Présidente du centre de compétence contre les mariages forcés, Anu Sivaganesan tire la sonnette d’alarme
Ariane Gigon, zurich
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Libre choix » A la belle saison, des familles profitent des vacances pour obliger leurs enfants à se marier dans leur pays d’origine. «Chaque année avant et pendant l’été, c’est la même chose: les demandes d’aide se multiplient», s’alarme Anu Sivaganesan. Dans le domaine de la lutte contre les mariages forcés, cette Zougoise de 31 ans fait assurément partie des spécialistes en Suisse. L’ONG Service contre les mariages forcés, qu’elle préside, a été mandatée par le Conseil fédéral pour renforcer la prévention et soutenir les spécialistes, notamment dans les cas complexes, dans toute la Suisse. A l’heure estivale, où le nombre d’alertes se multiplie, rencontre avec la juriste à Zurich.
Si les gens s’adressent à l’organisation non gouvernementale (ONG) Ser