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Un horizon bouché à l'âge de 18 ans

Classés sous l’acronyme anglais NEET, ils n’ont ni formation ni emploi. Ces jeunes, qui se retrouvent sur le carreau à un moment clé de leur existence, encourent à long terme de gros risques en matière de précarité

La proportion de jeunes qui quittent l’école obligatoire sans avoir le moindre diplôme en poche atteint des proportions inquiétantes. © Keystone-archives
La proportion de jeunes qui quittent l’école obligatoire sans avoir le moindre diplôme en poche atteint des proportions inquiétantes. © Keystone-archives

Andrée-Marie Dussault

Publié le 14.05.2019

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Etude » Ils représentent un phénomène toujours plus répandu en Europe. Eux, ce sont les NEET, selon l’acronyme anglais pour Not in Education, Employment or Training (ni en formation, en emploi ou en stage). En Suisse, d’après les statistiques les plus récentes (2017) de l’Office fédéral de la statistique, ils représenteraient 6,6% des jeunes âgés entre 18 et 24 ans (8% dans la région lémanique, 9,4% au Tessin, 5,4% à Zurich et en Suisse centrale, et jusqu’à 11% en Europe).

Economistes à la Haute Ecole de gestion (HEG) de Genève, José Ramirez et Joëlle Latina étudient les NEET, en particulier les jeunes sans aucun diplôme. «Nous travaillons sur le terrain depuis trois ans, utilisant les données qui existent depuis plusieurs années», expliquent-ils. «Nous recensons un nomb

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