Un jeune espoir qui s’en excuse
Nombre de ses pairs le voyaient déjà prendre les rênes du PLR. Mais Andri Silberschmidt préfère attendre
Ariane Gigon, Zurich
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Portrait » Il est soulagé, Andri Silberschmidt: le jour même de l’annonce de la démission de Petra Gössi de la présidence du PLR, il avait indiqué qu’il ne serait pas candidat à la succession. «Les messages me poussant à me présenter sont arrivés 30 secondes après l’annonce de la démission», raconte-t-il. Or il veut se concentrer sur ses dossiers de prédilection, dont l’initiative pour une retraite à 66 ans, dont il est l’un des artisans. Elu en 2019 au Conseil national à l’âge de 25 ans, le jeune Zurichois est l’un des espoirs du parti.
C’est presque comme s’il s’excusait: «On peut penser que je suis quelqu’un de spécial, mais je suis très normal, assure Andri Silberschmidt. Je travaille beaucoup et je suis très discipliné. J’avais déj&