Un marché moins attractif
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Si les tensions ne parasitent pas les exportations, le marché russe est devenu difficile. Les entreprises romandes actives dans l’alimentaire n’ont pas vraiment profité de l’embargo russe.
La Suisse n’envisage pas de durcir le ton au niveau commercial à l’encontre de la Russie. Elle se contente du dispositif déjà en place, assure Fabian Maienfisch, porte-parole du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO). «Le Conseil fédéral a décidé en 2015 de ne pas prendre en charge les sanctions de l’Union européenne contre la Russie (dans le cadre de la crise ukrainienne, ndlr), mais de prendre des mesures pour en empêcher le contournement», rappelle-t-il.
Les tensions diplomatiques entre la Suisse et la Russie n’ont aucun impact pour les exportateurs suisses. «Pour l’instant, il n’y a pas difficultés supplémentaires ou de fermetures de marchés pour les PME qui viennent nous trouver», confirme Sylvain Jaccard. Aucune plainte ni récriminations nouvelles n’est remontée ces derniers mois