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Un partenariat sur la corde raide

Un récent accord migratoire passé avec le Sri Lanka pose la question de la fiabilité de l’Etat partenaire

La population tamoule du Sri Lanka, ici lors d’un vote en 2013, se plaint encore du traitement que lui réserve le gouvernement. © Keystone-archives
La population tamoule du Sri Lanka, ici lors d’un vote en 2013, se plaint encore du traitement que lui réserve le gouvernement. © Keystone-archives

Pierre-André Sieber

Publié le 22.08.2018

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Migration » Instrument majeur de politique extérieure du Conseil fédéral, le partenariat migratoire tient-il compte des droits humains? En réaction à cet accord scellé au début août au Sri Lanka via un protocole d’entente par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, cheffe du Département de justice et police (DFJP), Amnesty International et l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) ont émis des réserves.

Un partenariat, c’est un pas de plus que celui accompli en 2016 avec l’accord de réadmission se limitant à la marche à suivre lors des retours. A l’heure actuelle, la Suisse a conclu un partenariat migratoire avec la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, le Nigeria et la Tunisie. Il s’agit donc du sixième du genre.

S’agissant du Sri

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