Un revenu fictif sur le ballant
L’abolition de la valeur locative bute sur le nœud gordien de la déduction des intérêts hypothécaires
Christiane Imsand
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Propriétaires » C’est l’époque où l’on remplit sa déclaration d’impôt. De nombreux propriétaires de maison ou d’appartement tiquent sur la petite ligne qui les contraint à déclarer un revenu fictif correspondant à ce qu’ils percevraient en cas de location de leur logement à un tiers. Il est vrai qu’en contrepartie de cette valeur locative ajoutée à leur revenu, ils peuvent déduire les frais d’entretien et, surtout, les intérêts hypothécaires, mais ce n’est fiscalement intéressant qu’en cas de fort endettement.
Le système est critiqué de toutes parts car il présente un gros défaut: il dissuade les propriétaires de rembourser leur dette. «La dette publique de la Suisse est en baisse, par contre sa dette privée ne cesse d’augmenter», so