Une gratuité qui est trompeuse
Certaines options payantes proposées avec les jeux vidéo favorisent l’addiction
Sevan Pearson
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Etude » «En 2018, les jeux gratuits généraient plus de 80% des revenus du secteur vidéo.» Cette affirmation, de prime abord contradictoire, est issue d’une vaste étude réalisée par le Groupement romand d’études des addictions (GREA) et Addiction Suisse, présentée ce mercredi à la presse à Lausanne.
Les sommes en jeu sont considérables: sur près de 110 milliards de dollars de recettes des jeux vidéo dans le monde, les versions non payantes ont généré plus de 87 milliards. «C’est bien davantage que la musique ou le cinéma», compare Jean-Félix Savary, directeur du GREA.
MicrotransactionsComment un jeu gratuit peut-il rapporter autant? Grâce aux microtransactions permettant d’obtenir des avantages dans le jeu, répond Christophe Al Kurdi, coauteur de l’é