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Une indemnisation qui tarde

Publié le 13.07.2018

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Enfants placés »  La demande pour une contribution de solidarité prend trop de temps, selon des personnalités.

Le traitement des demandes des enfants placés pour une contribution de solidarité prend trop de temps, déplorent des personnalités romandes. Elles ont signé une lettre adressée à Alain Berset afin que les ressources dédiées à cette tâche soient ­augmentées.

«C’est une sorte de double peine pour ces personnes», a lâché hier la conseillère nationale genevoise Lisa Mazzone (les verts) devant la presse à Lausanne. A la souffrance qu’elles ont connue et connaissent encore s’ajoutent «lourdeur administrative et tracasseries».

«Beaucoup d’entre elles sont malades ou âgées et certaines risquent de ne pas voir la couleur de l’argent», a abondé Luc Recordon, ancien conseiller aux Etats écologiste et membre du comité de l’initiative pour la réparation. Attendre deux ans voire plus, c’est impossible dans certains cas, s’est-il insurgé.

L’avocat ajoute que le nombre de requêtes est inférieur à ce qu’il aurait dû être, à savoir 9000 contre 12 000 à 15 000 attendues initialement. Il juge la lenteur administrative et le formalisme d’autant plus incompréhensibles.

Dans cette lettre au président de la Confédération datée du 12 juillet, le groupe interpartis et hors partis réclame que des forces supplémentaires soient affectées au traitement des demandes. Objectif: aboutir à une décision en quelques mois. Car pour le Fribourgeois Clément Wieilly, ancien enfant placé, cette attente est «insupportable».

ATS

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