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Voyage médical en Absurdistan

Les médecins suisses doivent prouver leurs compétences linguistiques au même titre que les étrangers

Pour pouvoir communiquer avec son patient, le praticien doit bien parler sa langue. © Keystone-archives
Pour pouvoir communiquer avec son patient, le praticien doit bien parler sa langue. © Keystone-archives

Christiane Imsand

Publié le 29.07.2019

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Langues » Le médecin glaronais Ulrich Nägeli a trouvé la formule qui fait mouche pour qualifier ses démêlés avec la bureaucratie. Il évoque une «querelle linguistique en Absurdistan». Appelé à faire un remplacement de dix jours au Tessin en 2018, il raconte dans le Bulletin des médecins suisses comment il a sué sang et eau pour faire reconnaître ses compétences linguistiques en italien alors qu’il a travaillé plusieurs années au Tessin par le passé et en maîtrise l’idiome.

Mais voilà, il ne dispose pas d’un diplôme de langue de niveau B2, ce qui est l’une des conditions requises pour exercer dans une autre région linguistique que la sienne depuis l’entrée en vigueur de la loi sur les professions médicales, le 1er janvier 2018. Le monde médical suisse est fâché

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