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Tesla et l’écologie: un piège!

Publié le 29.12.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

Elon Musk, patron de Tesla et deuxième homme le plus riche au monde, construit en Allemagne la plus grande fabrique de voitures électriques et de batteries d’Europe. Les verts et écologistes et bien d’autres se réjouissent. Moi pas.

Les Tesla et autres voitures électriques, plus lourdes que les voitures à essence, nécessitent pour leurs parties électriques des terres rares et autres éléments à extraire du sol, causant d’immenses dégâts à l’environnement. L’énergie nécessaire à leur fabrication est énorme.

Mal informés, nous allons acheter ces nouveaux jouets avec bonne conscience et satisfaire ainsi ces industriels opportunistes. Ces derniers se dépêchent d’ouvrir de nouveaux marchés plus polluants que les anciens et les consommateurs s’empressent d’acheter en pensant faire du bien à la planète. Arrêtons de croire n’importe quoi!

Ces voitures ne sont pas écologiques. Pour ce label, elles devraient être plus légères que les voitures actuelles, ne pas nécessiter de ravager la planète en forant le sol à l’autre bout du monde. Ne pas occasionner tous ces transports, gourmands en énergie, de ces matériaux rares. Et on parle d’innovation!

Attendons une voiture de moins de 500 kg, construite avec des matériaux renouvelables, consommant moins de 2 litres d’essence. Ou électrique, pour autant qu’elle ne soit pas plus lourde et que la source de production de l’électricité soit décarbonée.

En attendant de vrais progrès, gardons nos vieux jouets et favorisons le covoiturage et les transports publics qui resteront, quelle que soit la technologie, plus écologiques que le transport individuel.

Francis Clément, Matran

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