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Trafic en ville de Fribourg: on mène une politique d’échec

Publié le 14.10.2019

Temps de lecture estimé : 1 minute

En lisant les propos de Pierre-Olivier Nobs dans La Liberté du 4 octobre, les lecteurs sont en droit de se demander de qui se moque notre directeur de la mobilité à Fribourg. Nous pouvons tous constater que la situation à Fribourg empire depuis des années déjà et se péjore encore de mois en mois: des bouchons de plus en plus longs, des bus qui avancent à peine et des dangers pour les piétons et les cyclistes à cause de l’agressivité et la densité du trafic.

Au lieu d’admettre que la politique du trafic menée par lui et son prédécesseur Thierry Steiert a failli, M. Nobs se permet de nous présenter des chiffres – que nous contestons – concernant l’avenue du Général-Guisan où le projet Poya a fait augmenter le trafic de 35% d’après nos comptages (9% selon M. Nobs) et où l’expertise qu’il cite admet 15% de variation du trafic non imputable au pont de la Poya alors que le Plan directeur ne tolère aucune marge.

Cette stratégie de «faits alternatifs» a déjà été pratiquée par Thierry Steiert qui, certains s’en souviendront, nous a présenté également une «expertise» (LL du 23.11.2012) afin de «prouver» que le sens unique de la gare serait un succès. A qui et à quoi cela sert finalement?

Christoph Schütz,

membre de Juraction,

Fribourg

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