Transparence rime avec confiance
Serge Gumy
Temps de lecture estimé : 1 minute
Les élus fédéraux romands sont mûrs. Alors qu’attend la Suisse pour exiger de ses parlementaires la transparence sur les revenus qu’ils tirent de leurs activités annexes? C’est le principal enseignement de l’enquête de longue haleine que La Liberté a menée auprès des députations des six cantons romands: sur les 64 conseillers nationaux et conseillers aux Etats sollicités, 80% ont accepté de mettre un montant en regard des mandats économiques ou associatifs qu’ils exercent en marge de leur activité politique. Une proportion quia dépassé toutes nos attentes.
Le moment semble donc venu d’accroître les règles en matière de transparence à l’échelle fédérale. La loi actuelle se borne à demander aux élus de déclarer leurs liens d’intérêt dans un registre officiel dont nos journalistes ont constaté qu’il n’est ni complet, ni à jour. Préciser les revenus tirés d’un mandat permettrait aux citoyens de mesurer les risques de dépendance vis-à-vis des différents lobbies. Et faciliter la lec