La Liberté

Un comportement inconvenant

Publié le 08.06.2018

Temps de lecture estimé : 1 minute

Le 5 juin à 9 h 15, mon mari et moi avons parqué, en marche arrière pour être prêts au départ, à l’entrée de la forêt dans l’espace prévu à cet effet. Jusque-là tout va bien. Alors que nous allions commencer à monter sur le chemin caillouteux pour un petit footing, nous avons été proprement invectivés par la personne qui s’est annoncée comme étant le chef d’un groupe de quatre travailleurs occupés au débroussaillage du chemin.

Que cette personne s’énerve d’entrée de cause sans nous donner d’explications au préalable on veut bien encore le tolérer, mais qu’elle se permette de nous crier à la face: «Je fais votre travail!»… Cela sous-tend un travail dont nous pourrions avoir honte ou que nous soyons atteints de fainéantise aiguë par rapport à ce monsieur venant d’outre-frontières helvétiques. Vu ses propos, nous sommes bien contraints de le préciser.

Là, la moutarde monte au nez, trop c’est trop. Le marché du travail est plutôt dur pour les personnes de 45-50 ans, alors que dire des personnes de 60 ans et plus. On ne veut plus de ce «matériel humain». Et qu’en plus cet individu mente en disant qu’on n’avait pas lu le panneau signalant des travaux alors que celui-ci était inexistant, c’est déloyal et malhonnête.

Ça ne va pas changer le prix du pain, mais que ça fait du bien de pouvoir l’exprimer! Tout travailleur mérite le respect, du plus haut au plus bas de l’échelle si tant est qu’il y ait une graduation. Même le corps humain a besoin de son… comme ce n’est pas la tête c’est forcément ce à quoi vous pensez.

Nadia Michel, Courtepin

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