La Liberté

Un droit de regard nécessaire

Publié le 22.02.2018

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«Dans le canton de Fribourg, les politiciens sont fiscalement privilégiés. Un politicien qui verse une cotisation à un parti politique peut la déduire dans sa feuille d’impôt.

Ce n’est malheureusement pas le cas des citoyens fribourgeois pour leurs activités culturelles, artistiques, sportives ou chorales préférées. Des parents qui versent des cotisations pour leurs enfants à un club sportif ou à la caisse d’une fanfare n’ont pas droit de les déduire. Cherchez l’erreur! Oui, les politiciens sont des privilégiés et ils font les lois qui les arrangent.

Autre privilège actuel, c’est l’opacité des caisses des partis politiques. Et les mêmes politiciens qui ont accepté pour eux-mêmes ce tour de passe-passe de déduction fiscale intéressant vous recommandent avec la plus grande énergie de dire «non» à la votation sur la transparence. Ils considèrent que les Fribourgeois n’ont pas à savoir ce qui se passe avec le financement des partis et d’où vient l’argent. Cela ne regarde pas le peuple. Le citoyen fribourgeois doit être transparent jusqu’au moindre centime, au contraire des partis politiques fribourgeois.

Un «non» dans les urnes signifiera la plus grande opacité dans le financement des partis politiques avec toutes les dérives possibles de l’argent. Voilà pourquoi ils prônent le «non».

Mais j’estime que le peuple fribourgeois mérite enfin un droit de regard sur ce qui passe avec les caisses des partis, et je voterai oui à la transparence des partis le 4 mars. L’occasion est unique et ne se représentera plus.

David Bonny,

député PS, Prez-vers-Noréaz

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