La Liberté

Un ministère devenu rarissime

Publié le 23.03.2018

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«Les habitants de nombreux villages fribourgeois ne savent plus à quel saint se vouer, même pas à un prêtre qui se fait de plus en plus rare dans les paroisses.

Prenons l’exemple de Vaulruz, Sâles et Vuadens, trois villages où la population a le sentiment d’être «presque» abandonnée par l’évêché de Fribourg en ce sens qu’il n’y a plus qu’un office religieux par mois dans chaque village et qu’aucun prêtre ne vit dans ces paroisses, parce que tous confinés dans une même communauté à Bulle. Et il en est de même pour l’Intyamon.

Cette situation est due semble-t-il au fait que l’évêché est contraint de réaliser des économies par la suppression des cures villageoises et de renoncer à l’engagement de servantes qui, d’ailleurs, depuis des décennies, ne se bousculent plus au portillon.

Il est évident qu’avec le manque de vocations dans la religion catholique, donc une régression des prêtres, il devient difficile pour l’évêque d’installer un prêtre dans chaque paroisse, mais ne serait-il pas logique qu’un curé puisse s’intégrer dans l’un des villages concernés, ce qui lui permettrait d’être plus proche de la population et non un étranger qui ne fait que passer un dimanche par mois?

Constatant que le ministère sacerdotal est de moins en moins visible, certains habitants nous ont laissé entendre que probablement ils vont s’orienter vers une autre religion, bien que la plupart des catholiques intelligents soient plus ou moins pragmatiques.

Gérard Bourquenoud,

Fribourg

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