Un OSS 117 qui Bond mou
Nicolas Bedos a la tâche difficile de réactiver une franchise culte de la comédie hexagonale. C’est raté
Olivier Wyser
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OSS 117, Alerte rouge en Afrique noire » La mission était presque impossible. Comment Nicolas Bedos allait-il pouvoir succéder à Michel Hazanavicius à la barre d’une des plus gros paquebots de la comédie française des années 2000? En deux films, OSS 117, Le Caire nid d’espions (2006) et surtout OSS 117, Rio ne répond plus (2009), l’agent secret le plus ringard, macho et irrévérencieux de la littérature française s’est forgé une solide réputation sous les traits de Jean Dujardin. Cet Hubert Bonisseur de la Bath, sorte de James Bond en marcel, a même atteint des sommets d’humour noir et d’absurdité jouissive au fil de son périple brésilien, devenu un classique aux dialogues acérés et inoxydables.
Ancien trublion télévisuel, Nicolas Bedos s’est déjà fait les dents