Un prince de Mannheim à l'art brut
Virtuose du stylo à bille, l'Allemand Ernst Kolb a consacré toute la fin de sa fin au dessin
Aurélie Lebreau
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Exposition » Il avait l’habitude de courir les vernissages de Mannheim, les conférences, les débats politiques, les concerts et les expositions, flanqué de ses sempiternels sacs en plastique dans lesquels il glissait prospectus et autres babioles. Ernst Kolb (1927-1993), boulanger de son état, était connu comme le loup blanc dans sa ville. Prince d’un genre unique, personnalité à part entière, incontournable original, il finit par être baptisé «Citoyen Kolb» par un journaliste local. «L’homme aux sacs plastique», l’autre de ses surnoms, fait actuellement l’objet d’un accrochage à la Collection de l’art brut. S’il a connu, du temps de son vivant, plusieurs mises en lumière dans divers lieux de sa ville, l’exposition pensée par Anic Zanzi à Lausanne est la première à se tenir dans