«J’ai été à la Fête de la désalpe à Ependes le 16 septembre, car j’y ai des attaches. Donc samedi matin, je sors du lit et déjeune en famille avec cuchaule et moutarde de bénichon. C’est jour de fête.

9 h 30 pile, nous sommes tous, arrière-grands-parents, grands-parents et petits-enfants, au bord de la route à Ependes. Deux magnifiques vaches d’Hérens, avec colliers fleuris, sur lesquels est écrit «Sang de reine», arrivent en courant de Ferpicloz, direction le Petit-Ependes. Ensuite c’est l’occasion pour chacun de repérer les amis, les connaissances, les enfants de, pour meubler le vide…

Ah, ça y est, ça bouge! Voilà-t-il pas nos deux reines qui reviennent en arrière! Bon, il commence ce cortège? Puis en deux heures, tant bien que mal, s’espacent deux vaches avec leurs veaux, un groupe de sonneurs de cloches, un petit troupeau de vaches bien enjolivées, une troupe d’hommes maniant le fouet.

Imaginez entre chacun de ces passages un quart d’heure d’attente! Je vous laisse deviner mon désenchantement. Je rêvais d’une belle fête, pleine de couleurs. Un haut-parleur annonce: «N’oubliez pas de vous hydrater!» Je vous jure: les deux bords de route se sont alors vidés et la foule s’est précipitée là où se trouvaient les victuailles et les boissons.

A presque midi, la famille et moi-même sommes retournés voir ce qu’il y avait d’intéressant. Mal nous en a pris, car le troupeau principal d’Ependes est passé sans que l’on puisse l’applaudir. Franchement, je suis déçue de cette organisation.

Françoise Richard,

Marly