La Liberté

Une lettre caporalesque

Publié le 26.01.2021

Temps de lecture estimé : 1 minute

Collaborateur pendant plus de vingt ans à La Liberté, M. Gachoud écrit une lettre caporalesque (14.1) qui met fin à tout débat. Comment? Par son style qui d’avance lui donne raison et tort à l’autre: «quoi qu’il en dise». Style autoritaire qui n’argumente pas, mais ordonne: «Changez de ton, Monsieur Barth!» Franchement, ça fait ridicule…

Il n’a que mon texte (7.1), mais ne le cite jamais. Qu’en est-il du soi-disant «antiracisme raciste» chez M. de Coulon (29.12.2020), de l’argument circulaire, de l’illusion d’un moi qui «se forge librement», de la négation des déterminismes? Passés sous silence. Je ne connais pas M. de Coulon. Son texte m’intéresse, pas l’auteur. Parfois je partage ses idées, parfois pas. C’est tout.

Quant à la critique: «Une fois ça va. Deux ou trois fois, ça passe encore», débute la comptabilité disciplinaire de M. Gachoud. Au-delà de trois critiques (par année ou par vie?), cela devient suspect: «On s’interroge», dit-il. Philosophe?

Confondant les idées et leur auteur, il se met à la mode et soupçonne un complot («discréditer» M. de Coulon). Comment? Je ferais de lui «un bouc émissaire ». Cela nous ramène à Lévitique 16 où Aaron charge un bélier de tous les péchés d’Israël pour chasser le bouc ensuite au désert. Cette métaphysique du martyre prend sa pleine fonction dans le sacrifice christique: crucifié pour nos péchés. Mea culpa?

L’avenir du philosophe préféré de son quotidien préféré serait donc en danger. Merci de nous avoir averti!

P-S. Le mal dont le bouc émissaire serait injustement chargé, c’était quoi encore?

Hans Barth, Fribourg

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