Vendredi tout est permis
michaël perruchoud
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Le mot de la fin
Le Salon de l’auto, c’est mort, Saint-Nicolas, c’est oublié, le Paléo, c’était sur Spotify avec les pantoufles et la tisane, et la bénichon on n’en parle plus sinon on va encore se faire engueuler. Même Noël s’annonce boiteux. On va vivre les fêtes quart de famille par quart de famille, et de préférence sous des lumières tamisées. Autant dire que les attractions de l’année 2020 sont passées par pertes et profits, avec les compliments de Madame (ou Monsieur) Covid. C’est ainsi et beaucoup ont su l’accepter. On fait profil bas en attendant des jours meilleurs, on se purge des joies ordinaires en espérant qu’elles nous reviendront plus belles.
Mais le Black Friday, personne n’y a touché. La prostitution est interdite, les voyages compliqués et l’art est mis entre parenthès