Voir grand avec Dvořák
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Romantique » Le Jerusalem Quartet s’était déjà illustré en gravant le Quatuor américain de Dvořák. Ses musiciens (accompagnés pour l’occasion) poursuivent leur exploration de la musique de chambre du compositeur tchèque avec une pièce moins immédiatement évidente, mais intarissable elle aussi, le Sextuor pour deux violons, deux altos et deux violoncelles, seule œuvre de Dvořák pour cette formation. On y ressent le sens de la danse, on reconnaît aussi une forme de nostalgie, qui contraste avec la force d’un final en accéléré. L’influence du folklore est évidente, même si elle est complètement transformée par l’écriture. Le Quintette op. 97 fait partie des œuvres américaines du compositeur. Elle est portée par un élan, une pulsation rythmique qui donne des ailes et pousse à voir grand. EH
Antonín Dvořák, String Quintet op. 97, String Sextet op. 48, Harmonia Mundi.