Le comité référendaire contre la recapitalisation de Bluefactory fait la démonstration de sa mauvaise foi durant toute cette campagne.

Son affiche en est une illustration atterrante: chaises longues, verres à cocktail, feuilles de chanvre et symbole peace and love des années 1960. La proximité des élections cantonales semble stimuler ce ramassis de mensonges. C’est de la démagogie, de l’électoralisme de bas étage.

Plutôt que de camper sur des positions rétrogrades et nostalgiques, les référendaires feraient mieux de se renseigner en détail sur les innombrables points forts de ce projet majeur pour le canton.

Silence radio sur la présence déterminante de l’EPFL, sur les avancées technologiques de portée internationale, dans lesquelles le canton de Fribourg veut et peut conserver le leadership. L’omerta encore sur ce pôle de collaboration entre les entreprises locales, l’EPFL, l’Université et les Hautes Ecoles. Ce n’est pas sérieux, ce n’est que du populisme à quatre sous.

Le plus spectaculaire chez les opposants, c’est la confusion entretenue entre dépenses et investissements, investissements profitables pour tout le canton et sa population. Les 25 millions mis à la base dans le projet en valent déjà 64, selon les experts indépendants; de 60 personnes qui travaillaient pour Cardinal, on est passé à 340; entre 2014 et 2020, Bluefactory SA (BFF SA) a sous-traité pour plus de 33 millions à des entreprises fribourgeoises…

Pour l’innovation, pour l’emploi, pour nos jeunes et pour notre canton, je glisserai un grand oui dans les urnes le 13 juin.

Jacques Boschung,

président BFF SA