En réaction à un article paru dans notre édition de vendredi  (à lire en cliquant ici), et avec le soutien de leur hiérarchie, les joueurs de Gottéron ont décidé de boycotter un journaliste de «La Liberté». Ils ont refusé de lui accorder les traditionnelles interviews d’après-match, samedi à Davos. Les dirigeants du club fribourgeois ont eu l’occasion d’expliquer leur position, mercredi, dans les locaux de la rédaction à l’invitation du rédacteur en chef de «La Liberté» Louis Ruffieux.

Pour le président Charles Phillot et le directeur Raphaël Berger, l’article visé n’était qu’un «bilan de la saison écoulée», était exagérément négatif et tombait au pire moment, soit le jour de la reprise du championnat. «On attend d’un média local quelque chose de positif. Je ne dis pas que la réaction des joueurs était juste, mais il faut les comprendre: ils ont reçu un coup de poignard dans le dos», a notamment avancé le président de Gottéron.

De son côté, Louis Ruffieux (dont un commentaire est à lire en cliquant ici) a parlé de ce précédent comme un «acte grave et intolérable» qui touche en premier lieu les lecteurs, dont une majorité sont également fans de Gottéron. La rédaction maintient que l’article de vendredi, bien que sans concession, était pertinent et étayé. Au final, les deux parties ont mis les choses à plat et les dirigeants du club fribourgeois se sont engagés à lever dans la foulée le fameux boycott.