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Du bon son à toute vitesse

Avec Baby Driver, Edgar Wright revisite avec génie le film de braquage

Ansel Elgort, alias Baby, véhicule des braqueurs en musique. © Sony Pictures
Ansel Elgort, alias Baby, véhicule des braqueurs en musique. © Sony Pictures

Olivier Wyser

Publié le 19.07.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Baby Driver »   Que diriez-vous d’un film qui pourrait susciter l’admiration des cinéphiles les plus exigeants, mais qui aurait en même temps l’élégance de ne pas se prendre au sérieux? Que diriez-vous d’un thriller d’action avec d’époustouflantes courses de voitures, mais qui se regarderait comme une comédie musicale? Ne cherchez plus, ce film existe, c’est Baby Driver. Chauffeur pour des braqueurs de banques, Baby a un truc pour être toujours le meilleur: il roule au rythme de sa propre playlist, une paire d’écouteurs vissée dans les oreilles. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un caïd de la pègre et le braquage tourne au vinaigre. Désormais, son avenir avec celle qu

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