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«La violence fait partie de la vie»

«Spartiates» • Nicolas Wadimoff dresse le passionnant portrait d’un champion de MMA, qui effectue un travail d’éducateur dans les quartiers populaires de Marseille.

«Yvan pratique une pédagogie artisanale,» raconte Nicolas Wadimoff. © DR
«Yvan pratique une pédagogie artisanale,» raconte Nicolas Wadimoff. © DR
«Spartiates», de Nicolas Wadimoff. © DR
«Spartiates», de Nicolas Wadimoff. © DR

ERIC STEINER

Publié le 24.04.2015

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Dans les quartiers déshérités du nord de Marseille, Yvan Sorel a fondé un club de MMA (Mixed martials arts, un sport de combat particulièrement violent), dans lequel il accueille des jeunes en difficulté, dans des conditions précaires et sans le moindre soutien officiel. A côté de son travail d’entraîneur sportif, il joue un rôle d’éducateur, avec des méthodes pour le moins musclées qu’on peut trouver choquantes mais qui semblent produire leur effet chez des enfants ou des ados en perte totale de repères. Cinéaste chevronné, le Genevois Nicolas Wadimoff («Clandestins», «Aisheen, chroniques de Gaza», «Opération Libertad ») s’est immergé dans cet univers de béton, oublié par le reste du monde, où Yvan Sorel semble être le dernier à entretenir une lueur d’espo

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