Durant la campagne, la cheffe du Front national (FN) a été l'une des rares personnalités politiques nationales à avoir affiché sa préférence pour le Républicain. Elle s'était régulièrement prononcée en faveur d'un "tout sauf Hillary Clinton".
Félicitations au nouveau président des Etats-Unis Donald Trump et au peuple américain, libre ! MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 9 novembre 2016
Son compagnon Louis Aliot, vice-président du FN, a salué pour sa part "huit mois de propagande mondiale balayée par les urnes et par le peuple. Le bras d'honneur de l'oncle Sam à une élite arrogante !".
D'autres cadres du parti d'extrême droite ont exprimé leur satisfaction et n'ont pas hésité à dresser un parallèle avec la situation française. "Quatre-vingt quinze pour cent des médias USA faisaient campagne contre Trump. Tout le système s'est mobilisé contre lui (...). Ça vous rappelle pas quelqu'un ?", a réagi sur Twitter Steeve Briois, autre vice-président du parti.
Points communs
Début septembre sur CNN, Mme Le Pen se trouvait des points communs avec M. Trump: "Nous ne sommes pas du sérail, nous ne participons pas du système, nous ne dépendons de personne, nous n'allons pas prendre d'ordres auprès de telle puissance financière ou de tels intérêts de multinationales".
Quant à la candidate démocrate à la présidentielle, "c'est la guerre", jugeait-elle. "Hillary Clinton, c'est la dévastation, c'est le déséquilibre du monde (...), c'est des choix économiques qui sont ravageurs pour le bonheur de mon peuple (français, ndlr), ce sont des choix géostratégiques qui vont engager à des conflits mondiaux qui risquent d'être très lourds", disait Mme Le Pen.
Jean-Marie Le Pen n'était pas en reste. "Aujourd'hui, les Etats-Unis, demain la France. Bravo !", a pour sa part salué sur le même réseau social le "Menhir", aujourd'hui en rupture de ban avec le parti qu'il a co-fondé.