La PPO! C’est grave docteur?
stéphanie schroeter
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Il y a eu le TAC qui en a fait trembler plus d’un. Aujourd’hui, il y a la PPO qui en fait suer beaucoup. Trois lettres qui ne disent peut-être pas grand-chose à ceux qui n’ont pas d’enfant. Et pourtant. La procédure de pré-orientation, que l’on appelait test d’aptitudes et de compétences jusqu’en 2005, est un passage obligé pour les écoliers fribourgeois. Ils sont environ 2600 élèves de sixième année à subir, chaque année à la fin mars, deux jours d’examens qui se déroulent en classe.
Un passage de l’école primaire au cycle d’orientation (CO) basé sur quatre examens d’environ une heure chacun en français, allemand, mathématiques et environnement. Objectif:déterminer dans laquelle des trois sections existantes au CO – prégymnasiale, générale ou exigences de base – l’élève sera orienté.
«C’est un mauvais moment à passer», explique une maman dont le fils a passé l’épreuve il y a un an. Et de préciser:«La pression est importante pour ces enfants qui sont âgés en moyenne de 1