Les migrants sont plus entrepreneurs que les Suisses
Christine Wuillemin
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Remplacer les hamburgers et les kebabs par des pâtes à l’emporter. L’idée de proposer une restauration rapide et pas chère à l’italienne en ville de Fribourg a germé peu à peu dans l’esprit de Metin Mutlu. Paris, Berlin, New York, ce globe-trotter turc de 28ans profite de ses escales dans les diverses capitales de la nourriture urbaine pour rassembler les bribes de sa future entreprise. Car c’est sûr, un jour, il créera son propre établissement.
Un rêve que ce fils d’immigrés, ayant grandi à Morat, a réalisé au mois de mai 2011 en ouvrant son enseigne Pastamia. Située sur le boulevard de Pérolles à Fribourg, à deux pas de l’université et des écoles, l’affaire prospère. Entre 150 et 200 personnes, principalement des étudiants, poussent chaque midi la porte de son restaurant, attirés par les sauces italiennes maison qui ont fait sa renommée.
Mais le jeune patron ne désire pas s’arrêter là. Un second restaurant, basé sur le même concept, est actuellement en travaux à la rue