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Tradition: Les confettis se font rares

Cette année, dénicher les paillettes de carnaval a relevé pour certains d’un parcours du combattant. De Châtel-Saint-Denis à Avenches, en passant par Romont ou Estavayer-le-Lac, chanceux sont les comités d’organisation qui ont réussi à s’en procurer.

Les confettis, propulsés grâce à des canons, jouent un rôle important. Ci-contre, l’authentique canon à confettis de Sion lors de l’édition précédente du carnaval de Courtepin. © Charly Rappo-archives
Les confettis, propulsés grâce à des canons, jouent un rôle important. Ci-contre, l’authentique canon à confettis de Sion lors de l’édition précédente du carnaval de Courtepin. © Charly Rappo-archives

Melina Fritsch

Publié le 09.02.2024

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Ils pourraient faire sans, mais la fête serait moins joyeuse. Comme chaque année, les carnavals rythment les mois de février et mars dans le canton de Fribourg. Mais cette année, les confettis, quasi indispensables à la fête, ont bien failli manquer à l’appel. De Châtel-Saint-Denis à Avenches, en passant par Romont ou encore Estavayer-le-Lac, chanceux sont les comités de carnaval ayant réussi à obtenir ces précieuses paillettes sans trop de difficultés. Petit tour non exhaustif des organisateurs.

A Romont par exemple, où le carnaval a lieu pour la 40e fois, il a fallu faire bon nombre de détours. «On était sur les dents pour trouver des confettis!» témoigne Romuald Carrard, président. Le comité est allé jusqu’à solliciter des carnavaliers français afin d’obtenir le contact de leur fo

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