Il dit «tu» quand il parle à Dieu




La première page de mon magazine paroissial L’Essentiel de juin 2019 montre la photo d’un éminent membre du clergé fribourgeois, richement vêtu, portant dignement un majestueux ostensoir doré et serti de pierres précieuses. Cette image souligne à elle seule le contraste entre riches et pauvres. L’Eglise catholique a-t-elle vraiment besoin de montrer ainsi sa force, ses richesses, alors que tant de personnes souffrent de misère et de famine à deux pas d’ici? Comment peut-on rouler en Rolls, le ventre bien rempli, face à des humains errant pieds nus, mourant de faim? Partageons nos richesses plutôt que de les exposer; tentons de vivre ensemble sur notre planète, avec du pain et de l’eau pour chacun. Osons dire: «Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour… et celui de demain… aux autres aussi».

En tant que simple péquin croyant, sans diplôme ni titre théologique, moi qui dis «tu» quand je parle à Dieu, je préférerais une Eglise catholique humble, simple, généreuse et sans fastes, à l’image du Christ.

Pierre-André Wenger,

Villars-sur-Glâne

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