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Elections cantonales du 28 novembre 2021

«Nous savions que ce serait difficile»

Le conseiller d’Etat Olivier Curty a terminé cinquième au premier tour, le meilleur score du Centre

Le Lacois Olivier Curty a choisi le Kumo pour soutenir deux jeunes entrepreneurs fribourgeois.

 Magalie Goumaz

Magalie Goumaz

19 novembre 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

A table (5/9) » Pour le deuxième tour de l’élection au Conseil d’Etat, La Liberté a invité chaque candidat à aller manger dans un restaurant de son choix. Une rencontre pour parler politique, mais pas seulement.

Olivier Curty aurait pu choisir une adresse dans son district du Lac. Sauf qu’il l’avoue: depuis cinq ans qu’il est conseiller d’Etat, il n’est jamais rentré chez lui à midi. S’il n’a pas une obligation en lien avec sa fonction, il se contente généralement d’un en-cas à l’emporter.

Pour cette rencontre, il a opté pour le Kumo, à la rue de Lausanne, un restaurant japonais. «Ce lieu a été créé par Ben & Léo, deux personnalités fribourgeoises. Ils ont fait l’université avant de se tourner vers la gastronomie, et ils sont devenus des entrepreneurs à succès», déclare le directeur de l’Economie pour expliquer son choix.

Mais l’Asie lui évoque également des souvenirs. Le Lacois a beaucoup voyagé sur ce continent. Il est allé une fois au Japon et a suivi un cours de langue durant deux mois en Chine. «C’était dans une vie antérieure», reconnaît-il. Il apprécie aussi cette cuisine et en ce moment, ça lui change des fondues – parfois jusqu’à deux par jour – servies dans les manifestations, campagne électorale oblige. Pour l’entrée, Olivier Curty propose ainsi de partager une assiette de gyoza, ces petits raviolis cuits à la vapeur. Puis, il opte pour un miso végétarien, accompagné d’un thé.

Un choix «douloureux»

Le conseiller d’Etat brigue donc un deuxième mandat. Au premier tour, il a sauvé les meubles au Centre, se glissant à la cinquième place, entre les socialistes Valérie Piller Carrard et Alizée Rey. Il ne s’étend pas sur ces résultats, si ce n’est pour dire que le retrait de Luana Menoud-Baldi a été «douloureux, très douloureux» et qu’il estime que son collègue de parti Jean-Pierre Siggen ne mérite pas sa 9e place. «Le Centre occupe trois sièges sur sept au Conseil d’Etat. Nous savions que nous serions mis sous pression de tous les côtés et que ce serait difficile. Mais nous y avons cru», commente-t-il sobrement.

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