Fribourg. L’Université occupée par des étudiants demandant un cessez-le-feu en Palestine
L’Université de Fribourg est confrontée aux mêmes actions que Lausanne, Genève ou encore Berne. Des étudiants occupent les locaux du bâtiment PER21, à Pérolles, exigeant une position ferme de l’Unifr vis-à-vis d’Israël.
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13 mai 2024 à 11:27, mis à jour à 12:05
Le mouvement international de boycott académique a gagné Fribourg. Ce lundi, des étudiants occupent pacifiquement le hall de PER21, un bâtiment de l’Université de Fribourg (Unifr), en signe de désaccord avec l’institution. Dans un communiqué, les acteurs, qui précisent ne pas avoir de chef ou de dirigeant, refusent de financer et de justifier «la continuité du déferlement de violence sur la population palestinienne». La manifestation, dont la durée n’a pas été spécifiée, est pacifique et se veut porteuse d’un message d’espoir et d’un appel à la paix.
Dans leur texte, les manifestants appellent notamment l’Université de Fribourg à mettre fin à toute collaboration avec les institutions israéliennes jusqu’à ce qu’Israël respecte un cessez-le-feu permanent, «le droit international, mette fin au régime d’apartheid ainsi qu’à l’occupation des territoires palestiniens». Ils demandent également à ce que l’institution académique fournisse un soutien aux chercheurs et étudiants palestiniens, ou encore qu’elle adopte une position ferme condamnant le génocide à Gaza et en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et permanent. En outre, les revendicateurs réclament le retrait de la plaque commémorative de Chaim Weizmann, ancien président d’Israël et doctorant de la Faculté des sciences de l’Unifr en 1899, du site de Miséricorde.