Logo

Tennis de table. Alexis et Félix Lebrun, les frérots qui font trembler la Chine

En France, ils sont deux frères pongistes, respectivement 21e et 6e mondiaux, qui ne cessent depuis deux ans de bousculer l’ordre établi. La Chine les a à l’œil. Peuvent-ils la renverser lors des prochains Jeux olympiques de Paris?

Engagés aux championnats du monde par équipes, Félix (en bas) et Alexis Lebrun ont qualifié mercredi la France pour les quarts de finale. © Keystone

Pierre Salinas

Pierre Salinas

21 février 2024 à 20:00

Temps de lecture : 1 min

Complet et spectaculaire, le tennis de table est aussi, tel le vieux «Pong» que l’on peut considérer comme l’ancêtre du jeu vidéo, un sport incorrigiblement binaire: il y a la Chine et… les autres. Depuis l’intronisation du «ping» aux Jeux olympiques, à Séoul en 1988, Liu Guoliang, Ma Lin et leurs compatriotes n’ont-ils pas raflé 32 des 37 médailles d’or possibles? Paris 2024 ne devrait pas échapper à la règle. A moins que…

A moins que deux frérots binoclards venus de nulle part, sinon de Montpellier, au look improbable mais au naturel si sympathique, ne redistribuent les cartes, ce qui est dans l’ordre de l’envisageable, un adjectif prudent mais essentiel car porteur d’espoir.

«Espoir raisonnable»

Depuis deux ans et leur ascension météoritique, Alexis (20 ans) et Félix (17) Lebrun, engagés cette semaine aux championnats du monde par équipes à Busan, en Corée du Sud, ne cessent de bousculer l’ordre établi. Jusqu’à occuper la 21e place mondiale pour l’aîné, la 6e pour le cadet, le plus talentueux des deux, le plus déconcertant aussi, de par sa prise «porte-plume». Médaillé d’or des derniers Jeux européens, Félix est en outre le meilleur joueur non-chinois, les cinq premiers de la hiérarchie provenant tous de l’Empire du Milieu et ses quelque 17 millions de licenciés.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus